Condamnation du Bourgmestre de Makala suite à la Destruction Illicite du Mur de Soutènement de l’Avenue Elengesa
Le bourgmestre de la commune de Makala à Kinshasa, ayant autorisé la destruction partielle du mur de soutènement de l’avenue Elengesa, a été condamné à une peine de 5 ans de prison. Cette décision fait suite à une procédure judiciaire engagée par la ville de Kinshasa, qui a porté plainte contre le bourgmestre pour avoir outrepassé ses prérogatives.
L’affaire remonte au moment où le bourgmestre a donné son aval à la destruction du mur sans obtenir au préalable l’autorisation nécessaire de la ville de Kinshasa. Cette démarche a été jugée illégale, et les autorités de la ville ont rapidement réagi en déposant une plainte.
Le document d’autorisation délivré par le bourgmestre pour justifier les travaux a également été examiné au cours du procès. Il a été révélé que ce document avait été établi sur demande de Thomas Kabundi, propriétaire de la parcelle concernée. M. Kabundi avait sollicité cette autorisation afin de faciliter l’accès à sa propriété.
Cependant, le tribunal a conclu que le bourgmestre n’avait pas suivi la procédure légale en autorisant la destruction du mur sans l’approbation préalable de la ville. De plus, le fait que le document d’autorisation ait été émis sur demande du propriétaire ne justifie pas le contournement des règles établies.
La condamnation à 5 ans de prison du bourgmestre envoie un message fort sur l’importance du respect des procédures légales et de l’autorité des institutions en charge de la gestion urbaine. Cela souligne également la responsabilité des autorités locales dans la préservation du patrimoine urbain et la protection des infrastructures essentielles à la sécurité et au bien-être de la population.
Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue quant aux décisions prises par les responsables locaux et met en garde contre toute tentative de contourner les règles établies au détriment de l’intérêt général. La condamnation du bourgmestre de Makala envoie ainsi un signal clair sur l’importance de la transparence et de la légalité dans la gestion des affaires publiques.